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Drone: Le Mavic Pro de chez DJI et le Karma de chez GoPro

Si vous suivez mon actualité sur les réseaux sociaux, vous avez remarqué que j’ai annoncé l’arrivé prochaine du drone Karma à la maison, avant de me raviser et d’annoncer son remplacement par le Mavic Pro de chez DJI.

Voici les raisons de ce choix…

Je ne suis pas le premier à me trouver face à ce choix, et à comparer ces deux modèles, et je ne serais assurément pas le dernier.

Pour avoir parcouru pas mal internet, les avis sont très partagés sur le sujet. Certains pointent en avant la qualité des drones de chez DJI, d’autres la qualité des caméras de chez GoPro.

Difficile devant ces deux états de fait de choisir: soit c’est la performance de l’appareil, soit la qualité de l’image, mais pas les deux.

Pourtant, je suis revenu sur ma décision, et j’ai délaissé le Karma au profit du Mavic Pro.

Pourquoi ce choix ? Je vous propose de voir les caractéristiques des deux appareils, les avantages et les inconvénients. C’est sur cette base que j’ai fait mon choix, et si vous êtes dans le doute, cela vous permettra peut être aussi de vous éclairer.

 

Le KARMA de chez GoPro

Le Karma. Pour avoir lu certains commentaires sur des forums, il semblerait que ce drone porte bien son nom. Et il ne s’agissait pas d’un éloge.

Le Karma de chez GoPro est un drone de type quadricoptère : 4 hélices donc.

Le corps du drone renferme toute l’électronique, ainsi que la batterie. Le système comprenant la caméra et l’ensemble de stabilisation d’image (le gimbal) sont clipsés à l’avant du drone.

C’est visuellement moins beau que les autres drones, dont les caméras sont généralement placées en dessous de l’appareil, mais cela évite que les hélices avant du drone n’apparaissent sur la vidéo, lorsqu’il y a un vent de front ou lorsque le drone est en phase d’accélération horizontale.

Sur les caractéristiques du drone, GoPro n’a pas voulu faire de fonctionnalités révolutionnaires, c’est tout à leur honneur, car je pense que les utilisateurs GoPro voient le drone comme un simple accessoire qui permet à leur caméra de faire des prises de vue aériennes.

Par la, je veux dire qu’un client n’achètera pas un drone GoPro, puis ensuite une caméra. Il va chez GoPro pour la caméra, et puis accessoirement, il prendra le drone pour étendre les modes de prise de vue.

« Accessoirement » est un mot plutôt mal choisis car l’accessoire en question soulagera votre portefeuille de 900 euros, caméra non incluse, naturellement. Toutefois, pour 1300 euros, vous aurez le drone, et une GoPro Hero 5.

La GoPro Hero 5 filme en 4K avec la qualité que l’on connait à GoPro, donc niveau caméra, aucun problème à avoir.

Mais au niveau du drone, c’est un peu moins évident. Il est fourni avec une télécommande qui ressemble un peu à la boite à bijoux de votre petite sœur. La encore, on fait abstraction, d’autant qu’elle contient un écran intégré, qui retransmet évidemment les images en temps réel filmées par le drone, mais qui permet de naviguer aussi dans les menus.

La télécommande dispose d’un simulateur de vol, qui vous permet de vous entraîner avant de réellement faire voler votre drone.

Enfin, le drone est vendu avec un petit bras articulé. L’ensemble caméra + gimbal se clipse dedans, et vous voici alors avec un système de stabilisation d’image à la main.

Tout ça, sur le papier, c’est bien joli, mais certains aficionados de la marque ont quelque peu déchanté.

 

La première version du Karma (car, il y a déjà une seconde version oui) rencontrait un petit problème : le drone s’arrêtait en plein vol, et tombait au sol comme une merde.

Un petit détail me direz vous… GoPro a donc rappelé tous ses drones déjà vendu, stoppé les ventes, sans vraiment préciser quand le Karma serait de nouveau disponible.

Résultat les propriétaires du Karma devaient attendre un remplacement à une date « ultérieure », les gens qui avaient commandé en ligne avant l’arrêt de la vente avaient été débités mais aucune date d’expédition n’était communiquée, et ceux qui n’avaient pas encore renvoyé leur drone était fébriles à chaque fois que leur appareil prenait son envol. Niveau amusement, on a connu mieux.

Le Karma nouvelle version est enfin sorti, et tout le monde a été satisfait. Ou pas.

Parce que le Karma semble souffrir de quelques problèmes de stabilisation d’image… On peut également lire sur les forums que le système de simulation est gourmand en ressources, et que la puce graphique de la télécommande ne suit pas. Résultat, les images ne sont pas très belles, et la fluidité est infâme.

Le drone n’étant pas équipé de capteurs, il lui arrive aussi de se heurter à des arbres, des murs, mais cela c’est le problème de tous les drones qui n’ont pas de capteurs, après tout.

La ou c’est également gênant, c’est au niveau des fonctionnalités caméra. Le drone propose les réglages disponibles sur la caméra, et c’est tout.

Pas de système de tracking de personne ou d’objet pour que le drone le suive.

Pas de fonctions avancées pour le réglage du focus, de l’iso, du shutter. Pourtant les caméras GoPro sont connues pour leur qualité, on devrait pouvoir faire cela. Mais non.

Le drone propose quelques mouvements de caméra pré enregistrés qui sont du plus bel effet, mais rien de plus.

Et comme je le disais plus haut, il a des bugs. Alors quand il faut sortir les 900 euros, et que l’on voit les problèmes rencontrés, ça refroidit quelque peu.

J’oubliais, le système de stabilisation à main aurait aussi des problèmes de stabilisation de la caméra. Parfois, il partirait même dans tous les sens.

La chose rassurante, c’est que de tous les problèmes dont je vous ai parlé, un correctif logiciel arrangera le problème.

Mais cela montre bien que GoPro n’est pas l’expert du drone, c’est l’expert de la caméra. Ils ont sorti un produit qu’ils ne maîtrisaient pas et en paient les conséquence.

La solution aurait été un partenariat avec un pro du drone. Genre DJI. DJI créerait un drone spécial GoPro, et GoPro continuerait de faire des merveilles avec ses caméras, et tout irait bien.

En somme, le Karma peut être un très bon appareil, mais il souffre des erreurs de jeunesse de ses développeurs. Ces erreurs seront corrigées par la suite, mais il est encore tôt pour dire que le Karma est un produit fini et totalement fiable.

L’acheter ? Oui, donc, mais attendez un peu que les développeurs apprennent de leurs erreurs.

 

 

Le MAVIC Pro de chez DJI

Je disais dans le précédent paragraphe que DJI et GoPro pourraient s’allier pour faire un drone performant, avec une caméra à la GoPro.

Toutefois, DJI n’a pas vraiment attendu le partenariat et a pris ses dispositions en réalisant des drones équipés de caméras d’excellente qualité.

Et tout d’un coup, le partenariat avec GoPro ne semble plus vraiment nécessaire pour DJI… N’espérez donc pas une telle alliance.

DJI, c’est l’expert du drone. Pour preuve, toutes les autres marques de drones de qualités sont comparées aux Phantom 3, 4 de chez DJI. C’est une référence. Et si vous vous rendez sur le site internet de la marque, vous verrez des drones pour les débutants, les confirmés, les professionnels, mais aussi des gammes étendues d’accessoires pour tout type d’utilisation.

DJI est donc totalement autonome quand aux produits qu’ils créent.

Leurs drones sont de très bonne qualité, et parce qu’ils ont étendu leur spécialisation, les caméras qu’ils fournissent sont d’aussi bonne qualité. Pour preuve, la caméra du Mavic Pro est comparable à la GoPro Hero 5. Elle filme en 4k, et DJI a bien compris que la qualité permet aussi d’étendre le champs des possibles.

Ainsi, depuis la télécommande, on peut régler la sensibilité ISO, le shutter, ainsi que les fonctions de base (format, qualité, IPS…).

DJI propose également des « profils » de réglage, qui donneront un effet à la vidéo, et/ou faciliteront le traitemet post production des vidéos.

Mais revenons au drone.

Le Mavic est un drone de petite taille, comparé à ses grands frères Phantom. Il a la particularité, comme le Karma, d’avoir des bras rétractables.

Deux bras se replient sur le dessous de l’appareil, tandis que les deux restants se plaquent contre les flancs du drone. De cette façon, il tient presque dans ma main.

Le Mavic est vendu avec sa caméra et son gimbal montés, prêt à l’emploi.

Le gimbal est assez bluffant : depuis les réglages sur la télécommande, il est possible de régler sa réactivité et ses anticipations.

Par exemple, vous pouvez, lorsque vous ordonnez un mouvement de la caméra, avoir un mouvement franc et un arrêt net, ou bien un mouvement progressif, et donc beaucoup plus lisse et doux. Mieux, le système peut aussi anticiper les changements de direction du drone en amorçant une rotation de la caméra juste avant que le drone tourne. Cela a pour résultat d’obtenir d’excellentes images fluides et douces lorsque le drone ne suit pas une voie rectiligne.

Le Mavic est équipé de deux capteurs de présence devant lui, et deux autres sous lui.

Ainsi, il va s’arrêter tout seul devant un obstacle afin de ne pas le percuter. J’ai essayé en envoyant le drone sur moi, c’est flippant, mais diablement efficace. Le drone reste sur place, meme si vous continuez à lui donner l’ordre d’avancer.

DJI a pensé aux barjos, et a ajouté un réglage qui permet de désactiver ces capteurs.

Les capteurs placés sous le drone lui permettent d’apprécier son altitude. Ainsi, il vous est possible de définir une distance au sol fixe, et le drone s’y tiendra pour tous ses déplacements. Naturellement, le décollage et l’atterissage mettent tous les capteurs en éveil. Le drone vérifie carrément ce qu’il y a devant lui, sous lui, et son positionnement pour décoller.

Mais ces capteurs sont également utilisés pour affiner la stabilité du drone, même en période de fort vent. Ainsi, lorsqu’il est en phase stabilisée dans les airs, le drone ne fait pas un seul mouvement. C’est déconcertant, tellement le drone est précis dans son maintien en hauteur.

Sa télécommande est d’aspect un peu geek. Elle semble toute petite et c’est normal, puisqu’elle fonctionne avec un smartphone ou une tablette qui y est connecté en USB.

Pour autant, DJI vous laisse le choix : vous pouvez conduire le Mavic avec l’ensemble téléphone + télécommande, ou bien avec seulement l’un des deux, au choix.

Mieux, vous pouvez partager vos vidéos et vos données télémétriques avec la communauté DJI. Ainsi, les autres pilotes, en visite sur les sites que vous avez survolé, peuvent prendre votre plan de vol, et faire faire le même à leur appareil DJI.

On est quand même très loin des fonctionnalités basiques du Karma.

Le Mavic est vendu 900 euros, caméra incluse. Il n’y a pas de stabilisateur à main, puisque la caméra du Mavic ne peut pas être désolidarisée du drone.

 

 

Au final ?

En lisant mes deux comparatifs, le choix vous sautera peut être aux yeux. Je n’ai aucunement l’intention de dénigrer GoPro au profit de DJI ou inversement. Les deux drones que j’ai comparé sont d’excellents produits.

Si vous souhaitez un contrôle classique de votre drone, faire des vidéos sans forcément toucher aux réglages, et ne pas faire de mouvements complexes du drone pour avoir des prises de vue specifiques, prenez le Karma.

Les autres, qui voulez faire dans le détail de l’image et réaliser des mouvements de précision avec le drone, prenez le Mavic.

GoPro est encore un peu jeune dans son expérience du drone, et du coup il souffre d’un manque de personnalisation et de bugs liés à son jeune âge dans le métier.

On a tendance à comparer ces deux appareils parce qu’ils ont des bras rétractables. Mais c’est peut être leur seul point commun.

Il ne faut pas ranger Karma dans « le drone des sportifs GoPro », il a un très bon potentiel, qui ne demande, à mon avis, qu’à être exploité.

Amen0thes
Amen0thes
Je suis un passionné d'informatique, mais aussi de sciences, notamment d'astrophysique et d'astronomie. Je réalise des créations numériques de toute sorte (musique, vidéo, photo, photoshop, after effect, créations 3D sous Blender). Quand il fait beau, je sors le drone, je quitte la salle de sport pour courir dehors (même si je déteste courir), et je suis amateur de moto. Et quand il pleut, j'apprend la guitare. Geek ascendant Nerd.

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